21 février 2020
Où suis-je ? Où dois-je aller ? À droite ou à gauche ? De quel côté de la rue est mon arrêt de bus ? Quel est le chemin le mieux adapté à ma mobilité ?
Quand nous nous retrouvons dans un lieu inconnu ou complexe, nous rêvons tous d’un outil qui donne une information immédiate, sans équivoque possible.
La technologie Latitude-Cartagène apporte une solution très efficace avec ses images 3D qui permettent aux voyageurs de se repérer, de s’orienter et de se déplacer en toute sérénité.
Sommaire
Se repérer dans des lieux très denses ou tout simplement inconnus peut devenir vite anxiogène sans information précise.
Trouver sa correspondance, son arrêt de bus ou sa station VLS dans une gare, un aéroport, un quartier ou un centre-ville revient parfois à chercher une aiguille dans une botte de foin, notamment pour les voyageurs occasionnels.
Même si le lieu est équipé d’un plan de réseau ou d’un plan de quartier, l’information n’est pas toujours suffisamment précise pour déterminer exactement où se rendre. Les contraintes éditoriales de cadrage et d’échelle obligent en effet à sélectionner l’information portée sur ces plans pour ne pas surcharger les images ou risquer de rendre leur lecture indigeste.
Par conséquent, certains détails pourtant très utiles en situation ne figurent pas sur ces plans, tels le côté de la route où se trouve l’arrêt de bus selon la direction de la ligne, ou encore l’implantation des arrêts, parfois cachés par des bâtiments, sur un site étalé. Un vrai casse-tête pour les voyageurs qui appréhendent donc de se retrouver dans des lieux complexes ou nouveaux.
Comment alors leur apporter la réassurance nécessaire ? Comment être certain de dispenser une information précise, sans ambiguïté et facile à lire ?
Placés à des endroits stratégiques, les plans 3D apportent une information claire et ludique, sans confusion possible. Ils permettent, en quelques secondes, d’analyser un lieu, de se repérer et de trouver sa correspondance ou sa destination.
Les plans 3D ont la particularité d’être riches en significations avec très peu de texte.
En effet, les bâtiments représentés en 3 dimensions sont facilement reconnaissables puisqu’ils sont une réplique de la réalité. Par ailleurs, l’utilisation de pictogrammes permet de s’affranchir des mots puisque leur forme est reconnaissable par tous (train, bus, vélo…).
Ainsi, ces images signifiantes permettent de franchir la barrière des langues. En utilisant des codes utilisés par les voyageurs dans leurs propres pays (train, bus, vélo…), nul besoin de traduction.
Par ailleurs, épurés en textes, les plans 3D favorisent la compréhension par tous, y compris les personnes en situation de handicap (illettrisme, handicaps cognitifs…).
Le symbolisme utilisé par les images 3D est un langage simple et universel.
La réalisation d’images en 3 dimensions nécessite cependant une véritable expertise.
Outre la maîtrise des outils de traitement de l’image 3D, les choix de périmètre, d’angles, de hauteur et d’implantation des bâtiments sont déterminants. L’image obtenue doit être qualitative et efficace. Elle doit servir un objectif précis : guider les voyageurs sur un site dense, complexe ou inconnu.
Nos graphistes, spécialisés à la fois en 3D et en information voyageur, ont développé au cours des années une approche affinée pour produire des images à la fois efficientes et esthétiques. Chaque plan fait l’objet d’une réflexion poussée à laquelle sont associés nos clients. Cela peut même aller jusqu’à l’ambiance graphique à apporter à l’image pour représenter un lieu le plus fidèlement possible (quartier historique, quartier récent…).
Sur les images ci-dessous par exemple, la vue « Stalingrad » a été représentée sans détails afin de montrer qu’il s’agit de bâtiments récents. Sur la vue « Porte de Bourgogne », on a au contraire ajouté certains éléments architecturaux pour rendre l’atmosphère de l’endroit, l’aspect historique du lieu.
« Pour réaliser une image 3D, je me promène virtuellement dans l’endroit que je dois représenter. Je m’en imprègne, je repère. Puis, grâce à l’aide du client avec qui j’échange régulièrement, j’ajoute des informations et j’apporte les corrections nécessaires pour arriver au résultat souhaité.
Réaliser ces images 3D est passionnant. Il ne s’agit pas seulement de mettre en volume des bâtiments et de réaliser des perspectives. Il faut aussi un regard esthétique et logique pour réinterpréter le lieu. N’oublions pas que la finalité de l’image est très pratique : elle doit permettre avant tout de se repérer. Elle doit donc attirer l’œil et être agréable à consulter. »
Joëlle B, graphiste 3D
Pour une communication encore plus efficace, un même site peut être équipé de plusieurs plans 3D implantés à différents endroits.
Grâce au savoir-faire de nos équipes, il est possible, à partir d’un module de base, de réaliser plusieurs vues 3D, toutes géo-centrées (le centre du plan correspond à l’endroit où je me trouve) et géo-orientées (ce que je vois à droite sur le plan est à ma droite ; ce que je vois à gauche sur le plan est à ma gauche ; ce que je vois au-dessus est devant moi et ce que je vois dessous est derrière moi).
Ainsi, chaque plan 3D est adapté à l’endroit de son implantation, pour que chacun puisse obtenir une information ciblée et efficace.
Les pôles d’échanges sont des endroits où se connectent de nombreux modes de transport. Ces plateformes de correspondances sont généralement denses et il n’est pas simple de s’y retrouver.
Pour aider les utilisateurs à se repérer facilement, le réseau TBM (Transports de Bordeaux Métropole) a choisi d’équiper de plans 3D ses pôles d’échanges, facilitant ainsi les pratiques intermodales.
Le plan de pôle 3D de la gare St-Jean a la particularité de représenter en trois dimensions les bâtiments principaux et, de façon schématique, les lignes de transport et leurs arrêts.
Y sont indiqués tous les modes de transport et infrastructures à disposition des voyageurs :
Pour une grande métropole comme Bordeaux, la communication sur les plateformes de correspondances multimodales est essentielle, notamment vis-à-vis d’enjeux touristiques.
À la lecture de ce plan implanté sur le terrain, le voyageur peut non seulement imaginer un déplacement multimodal, mais surtout repérer rapidement sa correspondance en sortant de la gare, ainsi rassuré.
Montauban est une ville de taille moyenne dont les lieux remarquables (pôles administratifs, monuments historiques…) sont plutôt centralisés et assez proches les uns des autres.
Le plan 3D a donc été réalisé à une échelle de centre-ville avec un objectif double : encourager les déplacements piétons et mettre en valeur l’offre de bus.
L’intérêt de cette approche est de faire prendre conscience que certains lieux sont accessibles à pied en un temps très limité. On peut donc choisir de marcher ou d’emprunter les transports en commun en fonction de la distance à parcourir ou de la fréquence de passage des bus. La marche à pied est ici un véritable complément des transports publics.
Les plans 3D permettent également de mettre en valeur un itinéraire conseillé pour découvrir par exemple, à l’instar de Pointe-à-Pitre, les lieux emblématiques de la ville.
Place du Moulin à St-Chamond se trouve une zone de confluence entre les lignes de bus de la périphérie stéphanoise et les lignes fortes du territoire menant au centre-ville de St-Étienne.
Pour mettre en valeur le hub périphérique de correspondance et permettre aux utilisateurs de se repérer dans ce flux, le réseau STAS de St-Étienne a équipé cette frange de réseau urbain d’un plan 3D. Les voyageurs de la périphérie ont ainsi toutes les informations pour se rendre facilement dans le centre urbain.
Adapté aux sites denses, le plan 3D est une approche ludique qui permet de donner des informations plus précises qu’un plan 2D, notamment sur l’implantation exacte des arrêts de bus sur la chaussée.
À Rouen par exemple, certains plans de quartier 2D ont été remplacés par des plans de quartier 3D afin de donner une information plus étayée dans les lieux générant un grand flux de voyageurs.
Bien qu’idéale, si la question du budget ou du temps de mise en œuvre se pose, la solution de la représentation en trois dimensions peut être envisagée selon une approche mixte.
On utilise ainsi un fond de plan 2D de manière à donner des repères sans surcharge. Est alors implémentée en 3D l’architecture spécifique qui permettra de s’orienter instantanément. Ce compromis entre plan de proximité 2D et plan 3D sera plus efficace qu’un simple plan de quartier type plan de masse.
Pour les sites les plus complexes, il est intéressant de créer des vues 3D multiples, toutes géo-centrées et géo-orientées.
Ces images peuvent ainsi être implantées à différents endroits du site et participer à une meilleure couverture de l’information voyageur.
Grâce à la technologie développée par notre pôle R&D, il est possible de décliner un modèle 3D de base en plusieurs vues différentes (niveau de zoom, cadrage, orientation…). On peut ainsi personnaliser le point de vue selon les informations que l’on veut apporter au lecteur.
La technologie 3D peut par ailleurs être utilisée pour communiquer sur les perturbations à l’occasion de travaux impactant le réseau de transport.
La facilité de compréhension intrinsèque au plan 3D permet aux usagers de visualiser rapidement les arrêts de bus supprimés ou les itinéraires déviés, ou encore d’être orientés vers un autre arrêt de bus le cas échéant.
Ces images peuvent également représenter les différentes étapes des chantiers, permettant ainsi de suivre l’évolution des travaux et la concordance avec les déviations.
La lecture d’un plan 3D est facile et même ludique. De plus, l’image tridimensionnelle apporte des informations très utiles qui n’apparaîtraient pas sur un plan 2D. Les images 3D facilitent la vie des utilisateurs qui, lorsqu’ils arrivent en gare par exemple, savent rarement où prendre leur bus pour continuer leur voyage.
Amandine G, chargée d’affaires spécialisée en information voyageur
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